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mardi 21 août 2012

Arrivée au pays des pingouins

19 août: Après un long voyage, nous avons atterri à Evenes avec un grand soleil, et une vue magnifique sur les montagnes environnantes. Encore 1/2h de taxi (payé par la boite) et nous avons pris possession de notre nouvelle maison (enfin, possession... on loue juste, hein).

La madame du service logement qui nous attendait avec clés et instructions devant la porte a eu la bonté de m'emmener au joker ouvert 7j/7 pour quelques courses d'urgence, donc nous avons même pu nous coucher le ventre plein.

20 août: Malgven au travail, Raphaël et Maela à la maison. Découverte des environs (proches) de la maison. A nouveau, une gentille collègue m'a ramenée avec un passage par le supermarché pour de plus amples commissions... ce qui m'a évité l'ascension du (raide) flanc de colline chargée d'un lit parapluie, d'un paquet de couches et de provisions de bouche.

Sortie à trois au terrain de jeu derrière la maison en soirée. On y rencontre notre voisin, Rolf, qui nous souhaite la bienvenue, nous invite à utiliser les lieux comme on veut: barbecue, balançoires... va chercher un têtard dans une mare pour Maela et nous dit qu'on voit parfois des élans dans le marécage juste derrière.  Les gens semblent plus ouverts qu'à Stavanger.

21 août: R au boulot, M&M à la maison. Passage au Tourist office, achat d'une carte de rando, et passage à la bibliothèque. Le retour est long, et la côte raide... et Maela répète sur mon dos : "Maman, ça mouille moi!" Je sais, il pleut, moi aussi je suis mouillée. "non maman, ça mouille pas toi, ça mouille moi!"

Père et fille au terrain de jeu

M dans notre igloo

On voit même la banquise depuis la fenêtre! 
Les cartons arrivent demain. Maela commence au barnehage demain aussi.

mercredi 8 août 2012

Aventures québécoises

Des aventures qui datent un peu puisque nous sommes partis le 1er mai de Stavanger pour retrouver Klervi, qui venait de finir son semestre à l'université Laval de Québec et faisait depuis deux jours déjà trimer ses parents... Tous ensemble, nous avons parcourus quelques milliers de kilomètres en voiture et quelques kilomètres à pied.

 Notre programme (ambitieux) nous a emmené de Québec à Montréal, avant d'écumer les parcs nationaux juste avant leurs ouvertures officielles. En Mauricie, nous avons du escalader des troncs d'arbres abattus sur le sentier (ou ramper dessous). Alors que nous remontions vers le Nord, nous avons trouvé de plus en plus de couleurs, les arbres verdissant à mesure que les conifères prenaient le pas sur les feuillus, et les cornouillers sanguins dénudés nous dévoilant leurs branches écarlates. En fin de séjour, nous avons repris le chemin du sud et fait escale à Tadoussac pour observer quelques petits rorquals décharnés après leur longue migration hivernale. Enfin, nous avons achevé notre séjour par la visite d'une cabane à sucre artisanale, dans le garage d'un couple charmant qui nous ont ouvert une fenêtre sur la culture des fêtes du sucre en nous offrant des cônes de sucre... qu'une certaine petite fille a dévoré, mains et bouches luisantes.

Quelques souvenirs en vrac:

  • le "pain doré" et le "bon chocolat chaud" de Gaston et Kim à Grandes-Piles 
  • les bus jaunes qui s'arrêtent devant chaque perron 
  • les centaines de marches qui mènent à la statue de Notre-Dame du Saguenay: épuisés, les genoux en marmelade, on apprécie mieux l'exploit qu'a été la mise en place de la dite statue, coupée en 8 et remontée à dos d'homme depuis le fjord à la fin du 19e siècle. Heureusement que les ascensions (le chemin monte beaucoup, puis descend beaucoup... et faut revenir) ont été récompensées par notre premier porc-épic. 
  • Ca grimpe aux arbres, les porcs-épics?! 
  • la "bête du lac": une loutre, un ragondin? Non, une marmotte! 
  • la redoutable bête qui sifflait toutes les minutes sous le plancher de la cabane et menaçait de faire s'écrouler la construction peu stable sur pilotis inclinés... jusqu'à ce qu'on enlève les piles du détecteur de fumée 
  • la sympathie du bedeau de Kamouraska à l'égard de "ces jeunes de la génération de l'enfant roi, qui savent encore lever le poing et se faire entendre" (référence au Printemps Erable)
  • le petit déjeuner de roi de l'Irlandais, et la richesse du (pourtant petit) parc du Bic tout proche 
  • la magie d'un certain soir où l'on a observé des castors... juste avant l'arrivée d'un groupe de touristes 
  • la "plus grande douche de tout le Quebec" à l'auberge rustique du Griffon... malheureusement seulement à l'eau froide 
  • le "sentier rustique" de la dite auberge rustique où Klervi a réussi à se perdre entre deux épinettes (bon, ok, il faisait nuit) 
  • le petit déjeuner en terrasse avec vue sur la mer au bout de la Gaspésie... 
  • le chant des oies sauvages 
  • Maela qui repère un lapin derrière nous alors que nous scrutons sans succès le Saint-Laurent pour pouvoir crier "Elle souffle!" 

Et en images:
Québec